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Le langage inclusif pour les nul·les

11 raisons d’utiliser un langage inclusif en entreprise

Tout a commencé un jour de janvier 2021 alors que je descendais ma poubelle (je vous promets, ça va atterrir sur quelque chose d’intéressant, cette anecdote).

Dans le local poubelle, il y a une étagère rose où les gens de l’immeuble déposent les objets divers qui ne servent plus afin de leur donner une éventuelle deuxième vie auprès d’une voisine ou d’un voisin.

Ce matin de janvier, j’ai jeté un œil sur l’étagère et vu un livre dont la couverture m’a interpelée : Le La ministre est enceinte de Bernard Cerquiglini. Ce livre a marqué mon entrée dans le vortex du langage inclusif, vortex dont je ne suis jamais sortie.

Naissance d’une vocation

Cette histoire justifie aussi le titre accrocheur (pour ne pas dire « putaclic ») de cette vidéo qui explique les grandes étapes de mon parcours professionnel qui ont mené à la création de re·wor·l·ding.

Regardez-la, je me suis donnée du mal 👇🏻

Depuis cette trouvaille dans le local poubelle, il s’est passé quoi ?

J’ai utilisé mes collègues chez Google comme cobayes pour ma première formation : j’ai eu le grand privilège de pouvoir tester mes idées sur 350 personnes, de récolter leurs feedbacks, d’en tirer des enseignements (ça aussi je le raconte en vidéo en 2’32 sur YouTube si ça vous intéresse).

J’ai quitté Google pour me lancer à fond dans le projet re·wor·l·ding et en faire à la fois


Aujourd’hui, ça fait un an que j’ai quitté Google pour me consacrer à re·wor·l·ding et l’heure du bilan a sonné. Sur LinkedIn, j’ai partagé mes 3 enseignements de cette première année et ses chiffres marquants (chiffre d’affaires compris). Ici, je vous la livre sous la forme d’un syllogisme :

Le langage inclusif en entreprise est largement impensé.
Or ce qui n’est pas pensé ne peut pas être mis en œuvre.
Il faut donc faire penser les entreprises pour qu’elles passent à l’action pour plus d’inclusion.

Eduquer le marché, faire penser les entreprises


Ces 12 derniers mois, j’ai eu la chance d’intervenir régulièrement dans des entreprises ou sur l’invitation d’associations professionnelles, dans des conférences, table-rondes et autres apéros engagés.

A chaque fois, j’observe les visages qui s’éclairent quand je parle, les « aha moments » dans l’auditoire, les mines d’abord renfrognées qui finissent par hocher de la tête, en signe d’approbation.

Je le vois : mes arguments convainquent.

Et les arguments les plus convaincants ne sont pas ceux qui mettent en avant la justice sociale (ça serait trop beau), mais ceux qui parlent aux gens de leur métier de communicant·e, au sens large.

  • Comment faire pour avoir une communication inclusive et lisible ? Inclusive et efficace ?
  • Comment convaincre les équipes marketing ?
  • Comment aligner mes indicateurs de performance de marque avec les enjeux d’inclusion ?
  • Comment ne pas risquer le « backlash » sur les réseaux sociaux ?
  • Comment faire comprendre mes besoins à mon agence ?
  • Comment faire comprendre à cette marque qu’elle loupe une opportunité dans son brief ?

Il se trouve qu’après 3 ans à creuser le sujet, j’ai des réponses à ces questions. Quand je l’écris, ça sonne prétentieux mais pour reprendre les mots de Brené Brown, ce n’est pas de la prétention, c’est de la « grounded confidence ». De la confiance ancrée dans ma certitude que je ne sais pas tout, mais que j’ai passé assez de temps à penser ces sujets pour identifier des pistes très concrètes pour comprendre et passer à l’action.

En gros, j’ai fait sortir le langage inclusif de mon local poubelle.

Mais maintenant, j’aimerais bien que tout le monde fasse pareil. C’est pourquoi j’ai développé un nouvel outil à ajouter à ma grande besace de l’éducation au langage inclusif.

Un condensé d’expertise à deux clics d’ici

La semaine dernière, j’ai donc publié le premier ebook de re·wor·l·ding qui s’appelle Le langage inclusif, ce levier auquel vous n’aviez pas pensé pour une com plus juste, plus créative et plus efficace.
Son sous-titre : 11 raisons de s’y mettre et 15 manières de passer à l’action dès maintenant.

Visuel de la couverture du ebook dans une tablette



Je l’ai voulu simple, illustré d’exemples du quotidien, pratique dans ses applications. Et gratuit.

Gratuit, pas parce que j’estime qu’il ne vaut rien. Mais gratuit parce que je suis convaincue qu’il contient des éléments de réflexions cruciales pour une pratique responsable et citoyenne de la communication. Disons que c’est ma manière de faire de l’éducation populaire, si on veut.

Si vous suivez re·wor·l·ding, c’est que le sujet du langage inclusif vous intéresse. Il est même fort probable que vous en avez déjà une pratique, même si elle est sporadique. Il est aussi probable que vous travaillez dans une entreprise ou organisation où on le pratique, de manière plus ou moins assumée. Ou qu’on ne le pratique pas du tout et que vous aimeriez convaincre de son utilité.

J’ai compilé dans cet ebook les 11 principales raisons d’adopter un langage inclusif, classées par type de métier. Les arguments qui parleront aux personnes de la com et de la pub, ceux qui toucheront les RH ou encore les responsables RSE.

J’ai également listé 15 idées d’actions à mener qui prennent littéralement entre 3 secondes à 6 mois à mettre en œuvre, avec ou sans budget.

J’ai surtout tenté de trouver les manières les plus simples et abordables pour comprendre vraiment ce qu’est le langage inclusif, au-delà de l’écriture inclusive, du point médian, des polémiques qui ne permettent pas d’avancer : sans jargon, avec humour (j’espère) et dessins à l’appui.

Voyez ça comme mon cadeau pour fêter le premier anniversaire de la newsletter re·wor·l·ding.
Il vous plaît ? « Feedback is a gift », comme on dit chez Google, alors j’attends vos commentaires en retour 😉